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Qui compose le CSE ? Entre les titulaires, les suppléants, le trésorier, le président, … le Comité Social et Économique accueillent un certain nombre de représentants élus du personnel.
Chacun ayant des missions spécifiques, mais toujours un objectif commun : améliorer les conditions de travail et défendre les intérêts des salariés. Alors qui sont les membres du CSE ? Quelles sont leurs missions ? Comment sont-ils désignés ? Happy Pal vous éclaire.
La mise en place du Comité social et économique suppose la désignation des différents membres au profil distinct. Ensemble, ils représentent à la fois la direction et les salariés, dans une logique de dialogue social équilibré.
Les membres élus forment le cœur du CSE. Ils sont choisis par les salariés lors des élections professionnelles pour un mandat de quatre ans (sauf accord différent). Leur nombre dépend de l’effectif de l’entreprise : plus il y a de salariés, plus le CSE comptera d’élus titulaires et suppléants.
Par principe, seuls les titulaires siègent officiellement lors des réunions. Mais lorsqu’ils sont absents, les suppléants peuvent les remplacer.
À noter qu’il y a autant de suppléants que de titulaires (art L2314-1 du Code du travail).
Qu’ils soient titulaires ou non, les représentants élus ont toujours la même mission : défendre les intérêts du personnel, faire remonter les besoins du terrain et proposer des améliorations concrètes des conditions de travail.
Ils participent également aux consultations obligatoires sur des sujets majeurs : emploi, égalité professionnelle, santé, sécurité, ou encore politique sociale.
Le président du CSE est toujours le chef d’entreprise ou son représentant. Il incarne la direction au sein de l’instance. Son rôle est d’organiser les réunions, de fixer l’ordre du jour (avec le secrétaire) et d’assurer la bonne conduite des débats.
Même s’il détient une position hiérarchique, le président n’a pas tous les pouvoirs : certaines décisions relèvent du vote des élus, notamment sur la gestion des activités sociales et culturelles.
Sa présence garantit la cohérence entre la politique de l’entreprise et les attentes des représentants du personnel. Le dialogue constructif entre le président et les membres élus est la clé d’un CSE efficace et crédible.
Pour gérer le socle administratif et financier, le CSE doit se doter d’un bureau. En son sein, on y retrouve le secrétaire et le trésorier. Ils sont élus parmi les titulaires lors de la première réunion du comité, et leur rôle est déterminant pour garantir le bon fonctionnement de l’instance.
De par leur importance, si le secrétaire ou le trésorier quitte ses fonctions en cours de mandat, le CSE doit désigner rapidement un remplaçant parmi les élus titulaires pour garantir la continuité financière et administrative.
Depuis la loi “Avenir professionnel” de 2018, chaque CSE doit désigner un référent harcèlement sexuel et agissements sexistes. Son rôle est de prévenir les comportements inappropriés, d’informer les salariés sur leurs droits et d’orienter les victimes vers les dispositifs compétents (RH, inspection du travail, médecine du travail).
Le référent n’a pas vocation à enquêter, mais à sensibiliser et signaler les situations à risque. Il peut participer à la mise en place d’actions de formation ou de communication sur le respect au travail.
Dans les entreprises d’au moins 250 salariés, l’employeur doit également désigner un référent dédié côté direction.
Cette double présence renforce la prévention et favorise un climat de travail respectueux et sécurisant pour tous.
Selon la taille de l’entreprise, d’autres acteurs peuvent participer aux réunions :
Cette diversité d’intervenants renforce la qualité des échanges et permet d’aborder les décisions du CSE sous plusieurs angles : juridique, social et économique.
L’élection des membres du Comité social et économique (CSE) répond à un cadre légal précis, garantissant la légitimité de leurs décisions. Chaque représentant doit remplir certaines conditions pour se porter candidat, exercer son mandat dans la durée, et bénéficier d’une protection adaptée à ses fonctions.
Pour se présenter aux élections du CSE, un salarié doit répondre à plusieurs critères fixés par le Code du travail.
Il faut d’abord avoir au moins 18 ans et travailler dans l’entreprise depuis 12 mois minimum, sans interruption. Tous les types de contrats peuvent être concernés : CDI, CDD ou apprentissage, à condition que le salarié soit intégré durablement à la vie de l’entreprise.
En revanche, certains profils sont exclus : les conjoints, ascendants, descendants ou alliés proches de l’employeur ne peuvent pas se présenter, pour éviter tout conflit d'intérêt.
Les intérimaires, quant à eux, ne sont éligibles que dans des conditions particulières, lorsque leur mission est longue et qu’ils sont intégrés au collectif de travail.
Le mandat des membres élus du CSE dure quatre ans, sauf accord d’entreprise prévoyant une durée plus courte (au minimum deux ans). Ce cadre permet à la fois la stabilité du dialogue social et la possibilité de renouveler les équipes selon l’évolution de l’entreprise.
Une fois les 4 ans écoulés, les élus peuvent être réélus plusieurs fois, sans limite, sauf disposition contraire d’un accord collectif.
En cas de départ, de démission ou de licenciement d’un membre titulaire, c’est le suppléant de la même liste qui le remplace automatiquement jusqu’à la fin du mandat. Cela garantit la continuité du fonctionnement du CSE et la représentation des salariés.
Les représentants du personnel bénéficient d’un statut protecteur spécifique. Cette protection démarre dès la candidature et se poursuit pendant toute la durée du mandat, puis encore six mois après sa fin.
Concrètement, cela signifie qu’un élu du CSE ne peut être licencié sans l’autorisation préalable de l’inspection du travail. Cette règle vise à garantir la liberté d’expression et d’action des élus, sans crainte de représailles.
📌 Bon à savoir : sauf représentant syndical, les membres du CSE ne peuvent être révoqués avant la fin de leur mandat (sauf en cas de dissolution du comité, de démission, de rupture du contrat de travail ou de décision judiciaire). Donc même si le CSE est inefficace, il faudra attendre la fin des 4 ans.
Le bon fonctionnement du Comité social et économique repose sur une organisation claire et une coopération fluide entre ses membres. Chaque élu a un rôle précis à jouer, et les décisions doivent être prises collectivement, dans le respect du cadre légal.
Les réunions constituent le cœur de l’activité du CSE. Elles permettent aux élus et à l’employeur d’échanger sur les sujets importants de la vie de l’entreprise.
La fréquence dépend de la taille de la structure :
L’employeur (ou son représentant) préside la séance, mais l’ordre du jour est établi avec le secrétaire, garantissant un équilibre entre les thèmes proposés par la direction et ceux souhaités par les élus.
Chaque réunion donne lieu à un procès-verbal qui consigne les échanges et décisions. Ce document, préparé par le secrétaire, doit être communiqué à tous les membres et affiché pour information aux salariés.
Le dialogue en réunion doit rester constructif : le CSE n’est pas un lieu d’opposition systématique, mais un espace de travail collectif.
Au sein du CSE, chaque membre a un rôle précis pour assurer la continuité du travail entre les réunions.
Cette répartition des tâches permet de gagner en efficacité et d’éviter la surcharge des élus principaux. Elle assure aussi la transparence, notamment sur la gestion des fonds du CSE, souvent scrutée par les salariés.
Et pour faciliter encore plus la gestion et la coordination entre les membres du CSE, il y a aussi les outils digitaux, comme Happy Pal.
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Votre guide CSE pour recréer du lien social

A propos de l'auteur
Eddy F
Responsable Marketing pour HappyPal, je me suis donné la mission d’aider les élus CSE à booster le pouvoir d'achat des salariés. Hors travail, je suis un mordu de lecture et de musique électronique.